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Mieux comprendre l’utilité des questionnaires et des outils psychométriques dans la démarche Bilan de compétences.

 

 

À toutes celles et ceux qui s’interrogent sur l’utilité des questionnaires ou tests que les professionnels utilisent dans le cadre de la démarche Bilan de compétences.

Certifiée au CCTI chez OSIRIS Conseil auprès des renommés G. Cailloux et P. Cauvin, les précurseurs, introducteurs et formateurs en France du MBTI, aujourd’hui mondialement reconnu et utilisé dans le développement des personnes et des organisations, j’ai découvert  la théorie des types psychologique et la vision dynamique Jungienne de la Psyché, d’où est issue la construction des indicateurs de personnalité tels que le CCTI, le MBTI ou encore le GOLDEN pour les plus connus.

Ces questionnaires ou indicateurs de personnalité n’ont pas une démarche évaluative, dans le sens où ils n’ont pas vocation à comparer des individus les uns entre les autres du point de vu de la performance. Ces outils sont des supports, d’où leur grande utilisation dans le contexte du Bilan de compétences, du coaching, du développement personnel, pour la découverte de son type psychologique, à savoir son mode de fonctionnement et les principaux mécanismes de la psyché.

Le Bilan de compétences est une démarche accompagnée pour aider à l’élaboration et à la mise en œuvre de son projet professionnel.

L’approche du Bilan et le travail que je propose à mes clients de réaliser dans ce cadre est de partir de soi.

 

Partir de soi, pour éventuellement aller vers le changement. Favoriser le changement ou l'acceptation du changement signifie pour l'intéressé de réfléchir et d'intégrer le produit de sa réflexion sur les thèmes suivants : la situation actuelle, le regard des autres, le regard sur sa situation, le regard sur soi, l'identification de ses peurs...

Accompagner une personne dans un processus de changement débute par "aller la chercher là où elle est".

C’est d’abord mettre la personne sur le chemin de la connaissance de son mode de fonctionnement et ses préférences. Permettant ainsi de mettre l’accent sur ses capacités, mais aussi ses limites ou ses faiblesses.

Ceci étant le plus sûr moyen de se développer le mieux possible, d’explorer ses possibilités, de faire preuve de réalisme ... En bref, ne pas faire de fausse route et pourquoi pas s'ouvrir un chemin de perfectionnement, d’identification du potentiel...

Voici les perspectives offertes par l’utilisation d’un indicateur de personnalité tel que le CCTI.

J’en fais l’expérience chaque jour dans le cadre des accompagnements que je réalise ou des bilans que je conduis. D’après leurs témoignages, les bénéficiaires y voient une expérience très positive, qui leur permet tout d’abord d’identifier, de nommer et de clarifier afin d’engager une réflexion approfondie sur soi ; la dépense de son énergie, les processus en œuvre dans le recueil de l’information et des prises de décisions et prendre par ailleurs conscience de ses préférences et ses non-préférences ou « ses opposés » afin d’apprendre à les dompter et pourquoi pas en tirer son parti ! 

Par ailleurs, prendre connaissance des différents mode de fonctionnement psychologique permet de devenir également intelligent sur l'autre.  On identifie les autres façon de fonctionner, on clarifie les éventuelles sources de tensions relationnelles rencontrées parfois dans sa sphère professionnelle et privée. Cela permet d'identifier des axes de progression qui mèneront à une meilleure gestion des relations, de son leadership...

Partir de soi, c’est aussi, découvrir ou redécouvrir ses intérêts professionnels, car n’oublions pas que nous restons dans le cadre du Bilan dans une démarche professionnelle étroitement liée au champ de l’orientation professionnelle.

Que mettons-nous à l’œuvre dans l’exercice professionnel si ce n’est soi et ses intérêts ?

Qui nourrit la compétence et la met en acte, si ce ne sont ses motivations, ses désirs ?

 

Dans le cadre des Bilans de compétences que je conduis, j'allie à la connaissance de soi, la connaissance de ses intérêts. J'utilise donc un inventaire des intérêts afin d’engager le bénéficiaire à mesurer les directions, les sources de sa motivation.

Il comprendra mieux les raisons de ses satisfactions et insatisfactions, ce qui contribuera à repérer ce qui lui convient ou pas sur le plan professionnel.

Les inventaires d’intérêts comme IRMR, L’EXA3D ou encore le STRONG, ...sont à mon sens des outils indispensables dans le cadre du Bilan et en général quand se pose la question de l’orientation professionnelle (orientation des jeunes). Les derniers outils cités reposent tous sur la typologie de John Holland, psychologue et chercheur américain (1929-1997).

 

Les études qui s’attardent sur les effets spécifiques des inventaires d’intérêts dans le cadre du bilan, les ont amenés à conclure que les personnes qui ont complétées un inventaire d’intérêts font une plus grande énumération d’options professionnelles, manifestent une meilleure connaissance d’elles-mêmes, se sentent rassurées et plus certaines de leurs choix, sont donc plus actives dans la recherche d’informations et font des choix plus réalistes et compatibles avec leurs caractéristiques personnelles.

 

Je propose également un autre champ d’investigation ; les rôles en équipes, en s'appuyant sur la théorie de Mérédith Belbin. Outil normalement utilisé dans une dynamique de groupe, il peut permettre à l’individu de s’interroger sur son rôle au sein d’une équipe.

Les études menées à Cambridge par M. Belbin pendant plus de 20 ans ont montré qu'il existe un nombre limité de rôles en équipe. Chaque rôle se structure sur des constantes de comportement mises en œuvre dans le cadre professionnel par des types de personnalité parfois tout à fait différents.

Avec l’expérience, les individus apprennent à évoluer en choisissant des rôles adaptés à la fois à leurs dispositions naturelles et au cadre social.

 

D’autres outils ou questionnaires peuvent être utilisés avec des champs d’investigation différents.

L’intérêt du bénéficiaire et d’en comprendre l’utilité et de cerner au mieux la démarche du consultant afin d’en tirer le meilleur profit.

La démarche que j’utilise pour ma part pour l’ensemble des outils avec lesquels je travaille est l’auto-positionnement et l’auto-évaluation.

BILAN DE COMPETENCES / BILAN PROFESSIONNEL OU DE CARRIERE, UN OUTIL RH A PART ENTIERE 

 

Directeur ou Responsable des Ressources Humaines, « Voyez le dispositif du Bilan de compétences ou de carrières autrement ! »

 

Ce qu’on vous en dit et ce que vous en avez retenu : "Le bilan a pour objectif de permettre à des travailleurs d’analyser leurs compétences professionnelles afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation ou un changement d’orientation."

Vous y voyez donc, un besoin de changement et peut-être même une volonté de s’en aller voir ailleurs…

 

Mais, sachez que le motif n’est pas toujours celui-là !

Le bilan n’a pas uniquement un enjeu pour la formation professionnelle de l’individu, il a d’autres vertus.

A l'heure où nous entrons dans une nouvelle ère de la gestion des Ressources Humaines (cf l'article paru sur Journal du Net : http://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1179903-valerie-vezinhet-sap/)

" Comme toute forme de diversité, la génération Z a un impact positif sur les ressources humaines. Ces nouveaux venus ont des aspirations nouvelles, différentes des générations précédentes. Ils souhaitent plus de flexibilité, d'agilité, plus d'autonomie et ont horreur de la routine. Ils savent qu'ils n'exerceront pas le même métier toute leur vie. Pour tenir compte de ces changements et les fidéliser, la fonction RH doit se transformer..."

 

Reprenons des bases très théoriques :

Guy Le Boterf s’est penché sur la définition de la compétence, qu’il a d’ailleurs remise en cause.  

Il estime que la définition de la compétence comme une addition de savoirs, savoir-faire et savoir-être est trop pauvre.

Il retravaille la formule pour la compléter : « La compétence est une certaine combinaison de capacités ou d’aptitudes pour résoudre un problème donné ». Il s’agit d’un « savoir-agir » qui est la combinaison, et non l’addition, de savoirs divers en situation de travail : savoir-mobiliser, savoir-intégrer, savoir-transférer. La compétence est dans la mobilisation. Le savoir-agir intègre le savoir-faire. Pour l’individu, c’est passer du savoir-faire au savoir-agir en particulier dans les situations imprévisibles.

Dans cette continuité, il faut s’interroger sur le comment passe-t’on du savoir-faire au savoir-agir ?

Ce qui pousse à agir et à se mobiliser, ceux sont les attraits, les intérêts, les valeurs…

La compétence n’est-ce pas un ensemble de capacités que l'on met en acte ?

Et qu’est-ce qui permet la mise en acte ? N’est-ce pas la motivation , Le désir ?

Le Bilan c’est aussi l’occasion de mettre en mots ses désirs.

La compétence introduit la notion de désir qui permet la mise en acte. La compétence est une capacité que l’on met en acte.

Selon CS. Peirce, la question de se pencher sur ses valeurs est essentielle, car « nos croyances guident nos désirs et façonnent nos actions… ».

C’est en ce sens que le Bilan peut-être un outil extraordinaire accompagnant le "talent management" :

Le manque de motivation est un véritable problème pour l'ensemble du monde du travail.


Selon une étude IFOP, les Français ont le plus fort pourcentage (26%) de salariés démotivés.

Quelque soit la taille d'une entreprise, la démotivation conduit à un "jeu" perdant-perdant. Perdant pour le salarié, perdant pour l'entreprise.

Il arrive parfois en effet un moment où dans sa carrière professionnelle, on ressent cette démotivation, on est perdue et démunie face à ses incertitudes. 

« Si je ne sais pas à quoi je sers, quel est mon rôle, quels sont mes objectifs, …je ne peux pas savoir où je vais, je ne sais pas quelle est la bonne direction, alors je ralentis. »

Une démotivation en entrainant une autre, un élément central du Soi, peut en être altéré, c’est l’estime de Soi.

Le bilan permet aussi d’aborder la question de l’estime de soi.  Une estime de soi « regonflée», aura pour importante fonction de permettre à l’individu d’agir avec efficacité dans son environnement.

 

 Les croyances qui amènent un individu à se sentir inefficace ou à penser qu’il ne fait que de faibles progrès vers un but produisent généralement des états émotionnels pénibles qui peuvent engendrer des actions inefficaces…

Je viendrai appuyer mon discours ici en me référant à la théorie de l’auto-efficacité (Bandura) : la représentation qu’à un individu de ses capacités à exécuter une activité, influence et détermine son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. Les personnes cherchent à éviter les situations qu’elles considèrent de menaçantes, mais elles s’engagent à exécuter les activités qu’elles se sentent aptes à accomplir.

Permettez donc à vos salariés de reprendre pleine possession de leurs compétences, de leurs valeurs et de se REMOTIVER, pour de nouveau AVANCER !

Permettez-leur de construire leur devenir professionnel afin de ne pas tomber dans la routine qui aurait pour conséquence de ralentir la productivité de votre entreprise.

Sans compter La question de la reconnaissance sociale qui prend toute son ampleur dans un cadre professionnel : les pratiques du bilan de compétences, du portefeuille de compétences ou de la validation de l’expérience aident les personnes « à se reconnaître pour se faire reconnaître ». (J.Aubret)

Quoi de plus motivant et valorisant que d’avoir la possibilité de se faire reconnaître dans son entreprise ?!

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