C’est un espace de réflexion et lieu où l’on va prendre le temps de se poser et se donner l’occasion de réfléchir sur soi. 

On s’accorde le temps du bilan, de penser plus en avant à son avenir professionnel, personnel, sa relation au travail, à l’emploi… 

Le Bilan, est aussi l’occasion, dans un espace de confiance et de confidentialité, de mettre en mots ses désirs et pourquoi pas d’exprimer également ses « déplaisirs ».

Finalement, c’est parce qu’on éprouve une forme de « déplaisir » qu’on se pose la question du changement.

Freud interprète le « déplaisir » comme une élévation, car la décharge qu’il procure pousse au changement.

L’approche du Bilan et le travail que je propose de réaliser dans ce cadre sont de partir de soi.

 

Partir de soi, pour éventuellement aller vers le changement. Favoriser le changement ou l'acceptation du changement signifie pour l'intéressé de réfléchir et d'intégrer le produit de sa réflexion sur les thèmes suivants : la situation actuelle, le regard des autres, le regard sur sa situation, le regard sur soi, l'identification de ses peurs...

 

Accompagner une personne dans un processus de changement débute par "aller la chercher là où elle est". Mesurer ses capacités au changement, identifier ses ressources ou ses zones de stress contribuant pour l’avenir à éviter certaines situations qui peuvent la mettre en danger.

 

Selon CS. Peirce, la question de se pencher sur ses valeurs est essentielle, car « nos croyances guident nos désirs et façonnent nos actions… ».

Dans une réflexion de gestion de carrière ou de gestion des ressources humaines, le bilan de compétences est un outil extraordinaire. Il arrive parfois en effet un moment où dans sa carrière professionnelle, on ressent une certaine démotivation, on se sent perdue et démunie face à soi-même et ses incertitudes.

 

Ces questions nous taraudent : « Si je ne sais pas à quoi, je sers, quel est mon rôle, quels sont mes objectifs ? Si je ne peux pas savoir où je vais, si je ne sais pas quelle est la bonne direction ? Alors je ralentis... »

À ce stade, se posent de vraies incertitudes, on ne sait plus vraiment où l'on va et quelle direction prendre dans sa vie professionnelle, et le mal-être peut s'installer avec parfois d'importantes conséquences.

 

Une démotivation en entrainant une autre, un élément central du Soi, peut en être altéré, c’est l’estime de Soi.

 

Le bilan permet aussi d’aborder la question de l’estime de soi. Une estime de soi «regonflée», aura pour importante fonction de permettre à l’individu d’agir avec efficacité dans son environnement.

Les croyances qui amènent un individu à se sentir inefficace ou à penser qu’il ne fait que de faibles progrès vers un but produisent généralement des états émotionnels pénibles qui peuvent engendrer des actions inefficaces…

Je viendrai appuyer mon discours ici en me référant à la théorie de l’auto-efficacité (Bandura) selon laquelle, la représentation qu’à un individu de ses capacités à exécuter une activité, influence et détermine son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement.

Les personnes cherchent à éviter les situations qu’elles considèrent de menaçantes, mais elles s’engagent à exécuter les activités qu’elles se sentent aptes à accomplir.

Ce travail permet donc aux salariés de reprendre pleine possession de leurs compétences, de leurs valeurs et de se REMOTIVER, pour de nouveau AVANCER !

 

Sans compter la question de la reconnaissance sociale qui prend toute son ampleur dans un cadre professionnel : les pratiques du bilan de compétences, du portefeuille de compétences ou de la validation de l’expérience aident les personnes « à se reconnaître pour se faire reconnaître ». (J.Aubret)

 

Quoi de plus motivant et valorisant que d’avoir la possibilité de se faire reconnaître dans son entreprise ?!